La montagne est composée de paysages marqués par un relief important.
Vers 1200 m d’altitude la forêt cède progressivement la place à la pelouse alpine pour constituer l’alpage. Ces étages subalpins et alpins se situent essentiellement entre 1500 m et 3000 m d’altitude.
Cette prairie est entretenue par les activités d’élevage. En pâturant, le bétail permet d’éviter l’apparition des broussailles et de maintenir la biodiversité d’espèces végétales sauvages.
Plus d’une trentaine de plantes différentes constituent la prairie alpine.
Le tourisme sportif y est particulièrement développé :
- en hiver avec le ski et les sports d’hiver.
- en été avec la randonnée, le VTT, la luge d’été.
Par ailleurs, la faune sauvage y cohabite avec les espèces domestiques qui y viennent en estive.
Cet espace naturel reste sensible et il est nécessaire de respecter certaines règles pour en assurer la pérennité.
Une bonne cohabitation entre les différents utilisateurs de la montagne est essentielle pour atteindre cet objectif.
L’entretien des alpages
Le pastoralisme est essentiel pour la reconquête et l’amélioration des alpages. La « force de tonte » de troupeaux ovins et caprins sert à éviter que les buissons et les mauvaises herbes poussent sur les flancs de montagne et qui peuvent aussi être des pistes. De temps en temps un travail de débroussaillement manuel permet de récupérer des zones embroussaillées, de limiter l’extension des ligneux et d’assurer, par la fertilisation liée aux déjections, une amélioration rapide de la qualité fourragère. Il permet aussi de diminuer le risque d’avalanche, du fait que l’herbe est mangée régulièrement par les troupeaux en alpage qui réduit fortement les surfaces de glissement.